Terre d’asile et d’espérance
Dès 1938, Entremont accueillit des espagnols émigrés, puis les jeunes français refusant d’aller travailler pour l’occupant en Allemagne. Grâce à la population qui les hébergeait, les ravitaillait et les renseignait, les clandestins purent résister en formant des maquis dans des chalets isolés. Ils organisèrent sur le Plateau des Glières la récupération des parachutages d’armes, avec l’aide d’habitants de la vallée qui les cachaient et les transportaient au péril de leur vie.
Les sentiers de la mémoire
Les combattants des Glières utilisaient un réseau de sentiers cachés qui leur permettait d’assurer clandestinement les liaisons indispensables avec leurs soutiens dans la population locale. C’est également par certains de ces sentiers que l’assaut fut donné depuis la vallée pour décimer les rangs de la Résistance dans un combat inégal. Certains de ces sentiers historiques ont été remis en état, balisés et équipés d’un panneau explicatif historique au point de départ. Pour Entremont : Sentier Jérôme Bozon aux Plains.